Incendie de Notre Dame de Paris : les 200 000 abeilles n’ont pas péri

par | Avr 20, 2019 | Actualités | 0 commentaires

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C’est en 2013 qu’ont été installées trois ruches sur le toit de la sacristie de Notre Dame. Près de 200 000 abeilles à ce jour, qui sont toujours en vie même après l’incendie ravageur de la cathédrale.

Elles n’abandonnent pas la ruche

Ces abeilles européennes, de la variété Buckfast, sont une espèce qui n’abandonne pas la ruche. En cas d’incendie, elles se gorgent de miel, et protègent leur reine au péril de leur vie. N’ayant pas de poumons, elles ne sont pas susceptibles de mourir des vapeurs de fumée, mais le CO2 présent les endort. La première génération de ces abeilles avait été soigneusement sélectionnée par des moines britanniques qui les élevaient pour produire la cire des cierges.

Des messages du monde entier

Monsieur Nicolas Géant, apiculteur en charge des ruches, a reçu de nombreux messages de par le monde le soir même, pour savoir si les abeilles avaient péri dans les flammes.

« Au départ, je pensais que les trois ruches avaient brûlé, je n’avais aucune information. Mais j’ai ensuite pu voir sur les images satellites que ce n’était pas le cas et le porte-parole de la cathédrale m’a confirmé qu’elles entraient et sortaient des ruches »

Nicolas Géant

Rappelons qu’il faut près de 3 semaines à une abeille pour devenir active et qu’elle passe ensuite un mois à œuvrer pour sa colonie. Chaque Parisien peut à son tour installer une ruche sur son toit où sur son balcon, après accord du voisinage. Ces trois ruches représentent une production d’environ 75kg de miel annuel, revendu au personnel de la cathédrale de Notre Dame de Paris. L’entretien de chaque ruche, confiée au soin de N. Géant, revient à 3000 euros par an.

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Les abeilles sauvées, les faucons crécerelles moins certain

La LPO (ligue de protection pour les oiseaux) a fait part de son inquiétude quant aux faucons crécerelles de Notre Dame.

Chaque année, depuis 1840, ils revenaient en période de reproduction. Cependant l’incendie dévastateur rend une nidification impossible, avec une date de ponte proche, il est incertain de trouver une alternative à leur refuge habituel.

La situation est encore plus préoccupante lorsqu’on sait que leur population est en déclin.

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